Il y a des envies de départs , la voiture décapotable comme dans les années trente chargée jusqu'à la gueule de valises et d'objets les plus hétéroclites, prête à franchir les étapes d'une route poussiéreuse, grande ouverte sur la chaleur, la mer et les cigales .
Il y a des envies de train s'étirant le long du quai, débordant de valises, de paquets de toutes sortes, fleurant bon l'Orient et sa vie bouillonnante. Il y a l'appel de l'Inconnu, connu juste au travers des livres.
Il y a la silhouette ébauchée d'une éléphante curieuse , attirée par cet étrange convoi bruyant venue la déranger dans sa vie tranquille de pachyderme.
Il y a toutes ces images que mon imaginaire fait naître afin de combler le vide des journées.
Un tableau tel un kaléidoscope qui s'est invité sur la toile .