elle a délaissé

le port , l'air venu du grand nord, les embruns et la froidure. Elle s'est invitée sur ma toile pour goûter au soleil chaud de mon pays.

J'ai encore en mémoire les belles illustrations de mon livre de contes posé bien à plat sur mes genoux. Je sens encore le goût salé de mes larmes .

Je voulais tellement que vive la petite sirène !  Andersen, pourquoi faire pleurer les petites filles sages , assises dans un coin de chambre, un livre de contes à la main !

les flonflons du 14 Juillet

se sont tus .

Sous les arbres et la chaleur d'un beau mois de Juillet , au son de l'accordéon, grisés par le petit vin blanc , ils ont dansé jusqu'au bout de la nuit .

Soleil dans la ramure des platanes, jupes bleues et roses qui volent telles des corolles, lanternes de papier poussées par la brise venue du Nord.

Souvenirs de nos vingt ans envolés.!

pour un temps

pour un temps je suis revenue à mes amours passées :       le portrait animal exécuté rapidement avec toujours mes cartes plastifiées .

pour y arriver il faut simplement aimer l'animal , s'en imprégner, s'en inspirer , se mettre dans son ................ pelage! dans sa tête !

reprendre le figuratif et exécuter en un temps record le portrait du chien qui m'a été confié m'a rassurée !

tohu-bohu

tohu-bohu,

il y a toujours dans ma tête du vent , des voiles qui claquent, des bateaux qui s'entre-choquent, de la tempête entre deux passages ensoleillés.

il y a dans ma tête des désirs d'équinoxe, quand la mer nous offre ses rouleaux d'écume et vient lécher le bas des dunes .

il y a dans ma tête des idées qui dansent sur le flot de la vie , ivres de liberté et  de chaînes rompues .

Divine comédie

que sont les rapports des  hommes entre eux, sinon rien de plus qu'une histoire qui se répète à l'infini.

des masques derrière des visages, des grimaces en guise de sourires, des rictus sur des faces de comédie .

ne sommes-nous que cela !   des pantins dont les ficelles sont tirées par la société et ses codes .

comédie......... comédie !

le monde imaginaire d' Alice

il s'est imposé à moi, comme une histoire un peu folle.  Un petit être court poursuivi par des animaux aux longs cous, aux longues pattes . C'est une course effrenée dans les vallons habillés d'arcs en ciel .

je crois que j'ai vu Alice : elle est venue goûter  à la liberté de ma palette

vers les cimes

il nous faut sans cesse nous hisser, aller toujours plus loin vers les cimes sans savoir si le sommet existe ou bien s'il n'est que mirage, image de l'esprit et de l'ego.

toujours plus loin , toujours plus haut, toujours s'élever même de peu , mais essayer encore de progresser .

l'expo ( suite )

Mon passage en Auvergne se continue à travers l'exposition de mes toiles.(jusqu'au 2 septembre )

hasard de la vie, il y a présent un artiste parisien qui sera le 13 Juillet invité lui aussi pour une exposition dans la Galerie de Pontaillac.

j'ai aussi le plaisir de participer à une vente aux enchères sur Bordeaux au mois d' Octobre.

expérience intéressante .

la peinture est un état de grossesse permanent et la mise au monde est bien souvent difficile , entourée de doutes


d'autres toiles sont nées, seul le travail de photographie reste à faire, ........... le plus dur .

En Auvergne à côté des toiles , entre deux invités et trois bourriols j'ai fait la connaissance de Martine poétesse  à ses heures . Et quel talent ! ...........    je vais lui transmettre mes textes : pas le même registre, pas la même inspiration, pas la même verve,  mais le même amour de la vie dans toutes ses formes.

je vais me concentrer sur l'objectif et la nécessité qu'il y a  de capturer l'empreinte de mon travail.