La chanteuse oubliée

C'est comme un puzzle,une mosaïque d'une vie cassée,perdue dans l'univers du spectacle.

Dans le monde du spectacle il n' y a pas de sentiments et de pitié quand le temps vient lézarder la voix et flétrir le visage.

La mort de l'idole

C'est un tableau cher à mon coeur ,réalisé au printemps.

Il y a dedans tout l'éphémère d'une vie d'artiste.

Pour atteindre l'inaccessible étoile ,briser des guitares à la recherche du son absolu,dériver au milieu des paradis artificiels,pour atteindre ce rêve de gloire,n'être plus rien sinon un corps gisant dans l'indifférence absolue!

En hiver

Il nous faut de la couleur et de la lumière, des couleurs chaudes qui s'entremêlent pour apporter le soleil qui nous manque dehors!

Je me plais à rêver devant cette toile,mon imaginaire y faisant naître le portrait d'une vache un peu fantasque et tellement pleine de poésie.
La peinture doit être avant toute chose une invitation au voyage intérieur,une route sur laquelle notre imaginaire peut rouler en mode débridé!

Coeur en friche

Un coeur en friche, c'est comme une terre moissonnée, fraîchement labourée .

Les sillons de la vie y sont inscrits.

Un coeur en friche,c'est comme les souvenirs des jours heureux qui n'ont laissé que des restes de couleurs, pastels ou teintes brutes.C'est une terre torturée, travaillée, épuisée, mais si riche de promesses à venir.

Après l'été d'une vie, vient l'automne,mais dans le coeur en friche,croît chaque jour le germe d'un amour à venir.

Automne dans mon jardin ................

 C'est un tourbillon, un envol chamaré, et à l'automne de ma vie, l'envie de jeter au loin , au feu , les papiers d'une vie, l'histoire d'un jardin aux fleurs fanées .

 

C'est  l'automne dans mon jardin ..... secret !

La ville

J'ai rêvé la ville , bruyante et colorée , éclairée de néons violents , bousculant à l'envi les passants égarés      ..................

J'ai rêvé la danse des lumières en oubliant le bruit obsédant de la vie urbaine.

J'ai rêvé la ville comme un kaléidoscope devant lequel se presseraient d'étranges êtres venus d'ailleurs .

 

J'ai rêvé la ville ...............

journée d'automne

l'automne s'est invité, laissant éclater les cosmos aux couleurs pastels, les figues, ivres de soleil.

 

L'azur est plus délavé, lessivé par les pluies amenées par les grandes marées d'équinoxe.

             

 

L'automne a joué avec les tubes de peinture , et les couleurs ont éclaté telles des fruits mûrs sur ma toile trop blanche pour une saison si riche en parfums !

 

Mirages

J'ai fermé les yeux à demi, et la ville s'ouvrait devant moi , colorée et mouvante.

Le soleil couchant offrait aux regards des orangés et des rouges prometteurs de journées à venir placées sous le signe de l'été.

J'ai fermé les yeux, et le paysage reprenait ses formes étranges faisant naître une ville là où il n'y avait que des buissons roussis par la chaleur.

Budleia

Les fleurs mauves se sont offertes tout l'été à la gourmandise des papillons.

Ils ont joué à cahe-cache dans le feuillage , indifférents aux bavardages qui rompaient la torpeur des heures chaudes.

 

 

L'arbre à papillons jusqu'à l'automne s'amusera à nous surprendre, jouant sans cesse les prolongations en nous offrant ses grappes colorées.

Vibrations

Les couleurs, la musique, le temps , celui d'avant, d'aujourd'hui, de demain, tout ce qui fait la vie et sa richesse, tout cela fait naître en moi la nécessité de peindre des couleurs qui s'étirent, se mêlent, se complétent ou se repoussent, mais des couleurs qui comme des notes laissent l'empreinte de leurs vibrations au fond de mon âme.

Vibrations, la vie est une immense vibration.

Au loin la ville

Mardi Lobsang Rampa, un Lama, la mémoire d'une tradition aujourd'hui bafouée, des livres, une histoire, l'âme du Tibet dans ce qu'il y a de plus mytérieux.

J'ai fait un voyage dans  le temps, le temps d'avant mais aussi une promenade dans l'intemporel, au milieu des traditions tibétaines, loin des préoccupations occidentales.

Je me suis envolée dans l'univers coloré et magique de Lhassa.

Mon âme  a suivi les grands cerfs-volants, elle a survolé les précipices verdoyants .Elle s'est accrochée aux rubans de prières et a retrouvé suspendue entre deux gorges profondes la mémoire de l'Humain.

mais l'été

 il faut aussi passer le temps dans l'ombre fraîche des maisons.

Ainsi j'en profite pour faire le portrait de mes animaux .




Sweet penche la tête , songeuse, en attente de caresses ,


quant  à Mouche elle cherche comment nous émouvoir et emporter ainsi une récompense !

l'été

nous apporte ses fragances, sa chaleur, le bourdonnement des insectes à l'ombre des arbres  et les stridulations  des cigales .

La journée qui s'écoule entre ombre et lumière , s'étire pleine de couleurs violentes et passées . Des couleurs semblables à des odeurs , prononcées ou diffuses.

L'été c'est du blanc, du vert, du jaune mêlés. Mais l'été c'est aussi des contrastes brûlants et entrechoqués.

L'été c'est la plénitude d'une fin annoncée.

elle a délaissé

le port , l'air venu du grand nord, les embruns et la froidure. Elle s'est invitée sur ma toile pour goûter au soleil chaud de mon pays.

J'ai encore en mémoire les belles illustrations de mon livre de contes posé bien à plat sur mes genoux. Je sens encore le goût salé de mes larmes .

Je voulais tellement que vive la petite sirène !  Andersen, pourquoi faire pleurer les petites filles sages , assises dans un coin de chambre, un livre de contes à la main !

les flonflons du 14 Juillet

se sont tus .

Sous les arbres et la chaleur d'un beau mois de Juillet , au son de l'accordéon, grisés par le petit vin blanc , ils ont dansé jusqu'au bout de la nuit .

Soleil dans la ramure des platanes, jupes bleues et roses qui volent telles des corolles, lanternes de papier poussées par la brise venue du Nord.

Souvenirs de nos vingt ans envolés.!

pour un temps

pour un temps je suis revenue à mes amours passées :       le portrait animal exécuté rapidement avec toujours mes cartes plastifiées .

pour y arriver il faut simplement aimer l'animal , s'en imprégner, s'en inspirer , se mettre dans son ................ pelage! dans sa tête !

reprendre le figuratif et exécuter en un temps record le portrait du chien qui m'a été confié m'a rassurée !

tohu-bohu

tohu-bohu,

il y a toujours dans ma tête du vent , des voiles qui claquent, des bateaux qui s'entre-choquent, de la tempête entre deux passages ensoleillés.

il y a dans ma tête des désirs d'équinoxe, quand la mer nous offre ses rouleaux d'écume et vient lécher le bas des dunes .

il y a dans ma tête des idées qui dansent sur le flot de la vie , ivres de liberté et  de chaînes rompues .

Divine comédie

que sont les rapports des  hommes entre eux, sinon rien de plus qu'une histoire qui se répète à l'infini.

des masques derrière des visages, des grimaces en guise de sourires, des rictus sur des faces de comédie .

ne sommes-nous que cela !   des pantins dont les ficelles sont tirées par la société et ses codes .

comédie......... comédie !

le monde imaginaire d' Alice

il s'est imposé à moi, comme une histoire un peu folle.  Un petit être court poursuivi par des animaux aux longs cous, aux longues pattes . C'est une course effrenée dans les vallons habillés d'arcs en ciel .

je crois que j'ai vu Alice : elle est venue goûter  à la liberté de ma palette

vers les cimes

il nous faut sans cesse nous hisser, aller toujours plus loin vers les cimes sans savoir si le sommet existe ou bien s'il n'est que mirage, image de l'esprit et de l'ego.

toujours plus loin , toujours plus haut, toujours s'élever même de peu , mais essayer encore de progresser .

l'expo ( suite )

Mon passage en Auvergne se continue à travers l'exposition de mes toiles.(jusqu'au 2 septembre )

hasard de la vie, il y a présent un artiste parisien qui sera le 13 Juillet invité lui aussi pour une exposition dans la Galerie de Pontaillac.

j'ai aussi le plaisir de participer à une vente aux enchères sur Bordeaux au mois d' Octobre.

expérience intéressante .

la peinture est un état de grossesse permanent et la mise au monde est bien souvent difficile , entourée de doutes


d'autres toiles sont nées, seul le travail de photographie reste à faire, ........... le plus dur .

En Auvergne à côté des toiles , entre deux invités et trois bourriols j'ai fait la connaissance de Martine poétesse  à ses heures . Et quel talent ! ...........    je vais lui transmettre mes textes : pas le même registre, pas la même inspiration, pas la même verve,  mais le même amour de la vie dans toutes ses formes.

je vais me concentrer sur l'objectif et la nécessité qu'il y a  de capturer l'empreinte de mon travail.

l'expo

l

lui a sans doute tout compris à la vie!

l'expo

l'expo se prépare . les tableaux ont été accrochés sur les murs de la chapelle Lizet ( Salers 15 ).

avec mon arrivée , le doute m'a envahie. Suis- je à la hauteur , l'histoire de ma peinture est-elle prête à se laisser apprivoiser par les regards et la présence d'autres oeuvres?

un flot de questions auquel aucune réponse ne vient se greffer .         Je dois avancer et ne pas me laisser influencer par les autres peintures .   

le doute permanent qui ronge mais qui est utile à la création, à la recherche . Sans lui , c'est l'enfermement dans une peinture répétitive , une pièce où tout est joué d'avance.

dans ce tunnel où j'erre en solitaire, seule lumière , seule aide, le regard des badauds et leurs réflexions : " je suis néophyte,           je n'y comprends rien                , mais les couleurs sont gaies ,  c'est abstrait                  ou peut-être entre l'abstrait et le figuratif, je ne sais pas , mais j'aime bien ! " 


je suis touche à tout, mais je ne sais rien faire d'autre sinon peindre le Moi qui m'habite.

et cohabiter avec le ...................... doute ! 

la vie ressemble à une fleur

 à une fleur livrée au vent un peu fou d'une fin de printemps

tout vibre, tout éclate sous le souffle chaud d'Eole Bons et mauvais instants se laissent dériver au gré des courants chauds ou froids du vent .

La nature est gorgée de soleil , de couleurs vibrantes , d'insectes bourdonnants, et si le vent la malmène, toujours elle fait face , et s'enivre de parfums prometteurs.

La vie est une fleur livrée au vent .

Il nous faut la ceuillir et  en accepter les blessures.

le combat

il était dans un coin , oublié ,délaissé, et pourtant combien vivant!  Le combat, celui contre nous-mêmes, contre l'autre, celui de toute une vie, celui d'une nation pour ouvrir les portes vers la liberté, celui d'un coeur qui bat pour enfin exister.  Au centre l'arbitre , le jugement, le point charnière d'une situation.    Il en ressort de la puissance de l'énergie, mais pourtant cela ressemble à une mise à terre, une mise à mort. Quand la lutte cesse, il y a toujours un perdant et un gagnant, une histoire vieille comme le monde, le bien contre le mal, le riche contre le pauvre, l'amour contre la haine!            noir et blanc ...........!                   

je contemple .......... l'arbre à palabres

 le recul, le temps qui passe, une lecture, un hasard, et le tableau s'est transformé, il a entraîné mon imaginaire vers l'arbre.


il est là imposant, ouvert , curieux du secret des autres, une respiration dans la ville, un lien entre les hommes.


un arbre où s'abriter pour parler de la vie, un arbre où autrefois le village se réunissait pour tisser le quotidien , un arbre comme il en reste encore beaucoup dans les campagnes ou ailleurs là où le progrés n'a pas encore tué l'empathie, le temps d'écouter, le temps d'apprendre à regarder son prochain.


l'arbre à palabres, l'arbre. ... aux palabres  !

aprés le chaos .................

Un commencement aprés le chaos!

tout s'enchevêtre, tout est alléatoire, et pourtant la verticalité est là, et nous hisse vers le haut .


un équilibre fragile à tenir , mais la poussée est si forte que l'édifice ne peut que se mettre en place et s'ériger.


il en est du mouvement des choses comme de l'humain , aprés la descente, il faut retrouver le chemin des hauteurs. Reprendre confiance sans jamais se retourner, car le regard d'introspection à trop vouloir chercher et comprendre est un frein pour demain!

je contemple

et je réfléchis sur cette toile commencée . Une invitation au voyage intérieur, une rêverie , un lointain à peine ébauché .

ou peut-être une partie de l'âme?

ce sont les dernières toiles . Dans des sacs, par quatre, il y a beaucoup d'autres tableaux.

pour qui ?   pour quoi ?


j'aimerais les montrer, mais où ? comment ?      

ils forment un tout ,une évolution, un chemin, celui qui nous faut emprunter tout au long d'une vie sans savoir vraiment si la route est la bonne !    avancer toujours !

surtout ne pas se laisser enfermer dans une forme d'art , un bien comme il faut , faire ce qui nous traverse l'esprit   , faire ce qui nous ronge le corps au point de perdre le sens de la vie;     

mon appareil photos

a repris du service . Mais quelle galère !




trop de lumière................, pas assez de lumière,

enfin trop de tout, pas assez de rien, rien qu'une novice qui préfère la présence d'une toile vierge à celle d'un objectif capricieux !

il pleut bergère              prépare tes couleurs et ton imaginaire.............

un arc en ciel s'est invité sur ma toile, il me faut juste réapprivoiser l'objectif de mon appareil photos, et c'est là mon plus dur challenge!

mais je ne m'arrête pas de peindre, et c'est avec beaucoup de bonheur que je prépare la préparation de quelques toiles pour une exposition en Auvergne, plus particulièrement dans le Cantal !

il pleut bergère ................  et mon imaginaire s'ensoleille .

comme un éclat de rire

c'est comme un éclat de rire, un jaillissement !

il y a la pluie, le vent, le soleil ............  partir, revenir, puis à nouveau partir, rêver sur un foc claquant au vent !

couleurs du soleil couchant, mouvements de l'eau ridée par le vent.................

demain, ici, ailleurs demain vers d'autres rivages!

prenez le temps

de consulter le site de la galerie de Pontaillac à côté de Royan ( 17 )

J'ai dix tableaux en pension dans cet endroit merveilleux qu'est  cette belle ville!

veuillez m'excuser pour les photographies floues , les couleurs insipides. Ayez un peu d'indulgence et allez sur place voir mes tableaux.

Exposition en Juillet   !              à bientôt

l'accroche coeur

c'est une mèche de cheveux bien lissée sur le front d'une jeune fille en fleur,

une invitation à la rencontre, au plaisir, à l'amour.


Quand le temps s'est étiré le long d'une vie, c'est une boîte où viennent s'éparpiller des souvenirs, des odeurs, des mots, des riens,

rien qui ne puisse raccrocher un coeur déjà en hiver.

vous trouverez d'autres tableaux

un peu plus loin!

Soyez curieux, tapez  :           les peintures de l'au-delà            peinturesdelaudela       et vous verrez d'autres aspects de mon travail;

J'ai oublié mon bonsaï

Le printemps, les nuages qui couraient vite dans le ciel pommelé, les senteurs qui donnaient à la vie un air de fête, tout cela s'est mêlé, emmêlé, et sur ma table de jardin,

il a goûté les premiers beaux jours, ouvrant tout grand ses feuilles vert tendre qui avaient au cours de l'hiver oublié le goût de la chlorophylle . Il a grandi, s'est hissé au-dessus de son pot en céramique.

mais la nuit bien froide pour un mois d'Avril, a laissé sur les branches de mon ami le bonsaï des guirlandes de givre, faisant de son feuillage , une parure de Noël, et de ses feuilles si belles, une parure automnale!

J'ai oublié mon bonsaï ................

quand le temps est gris

 je prends des couleurs, du rêve, des souvenirs, je mélange le tout , d'abord avec douceur, puis avec un peu d'énergie.
Puis avec passion je réveille les couleurs qui s'étaient endormies sur le rebord de ma palette.


Le temps gris s'est enfui , la lumière est entrée dans mon atelier.

Dehors il fait bleu gris, dedans j'ai oublié le printemps qui boude et les oiseaux qui se sont enroués.

L'ATLANTIDE


j'ai encore beaucoup de progrés à faire pour cadrer une photo


acrylique sur bois

  la photographie est un art bien difficile!


surtout la photo concernant des tableaux!


à mon grand désespoir rien n'est ressemblant


la silhouette longue, blanche, le visage dissimulé nous invite au voyage, nous invite à la suivre. Mais est-elle vraiment réelle?

Qui es-tu ?  Mon âme t'a reconnue, d'autres âmes te reconnaîtront.!

la technologie pour nous quinquas est pleine de mystères!

"
J'ai perdu la trace des photos concernant mon "oeuvre" picturale


Pas d'affolement, les images n'étant pas à la hauteur de la réalité, si réalité il y a , il n'y a pas de soucis à se faire!


je vais faire appel à mes filles , qui je le sais, vont hausser les sourcils en disant " pauvre mère "!